Après l'épisode de la robe taille 56, je me sens de nouveau attaquée. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une inconnue mais de ma psy! Je lui ai bien évidemment parlé de cet homme avec qui je communique par msn... certainement par sentiment de culpabilité... Je lui ai avoué que certains mails étaient assez... osés, parfois érotiques mais surtout rassurants pour une femme aussi complexée que moi. J'ai conscience que ce jeu n'est pas "moral" et qu'à trop "m'amuser" je pourrai me briser les ailes... Comme je vous l'ai déjà écrit, un sentiment de manque se fait ressentir en moi quand son silence virtuel est prolongé. Cette moralité écorchée et cette addiction naissante m'interrogent sincèrement, c'est pour ces deux raisons que je me suis dévoilée dans son cabinet... Elle a été franche, n'a pas pris de détour et m'a balancé : "vous vous mettez dans la peau de la salope". Là, j'avoue être restée complètement stoïque. J'étais même choquée . Après cette déclaration, je n'ai pu sortir aucun mot. J'ai donc quitté la salle et je suis rentrée chez moi le coeur battant. Certes, je devrais mettre fin à cette aventure virtuelle, mais elle me rassure. Je peux me dire que mes mots plaisent et peuvent charmer un inconnu, que je ne suis pas qu'un corps que certains hommes aiment mais que moi je hais. Je n'ai pas d'amoureux, je sais que jamais je ne rencontrerai cet homme. Notre relation amicale est devenue plus charnelle, mais jamais je n'irai plus loin avec lui. Me traiter de salope me blesse. Quel est son objectif? Peut-être que vous qui me lisez avez la même réflexion. J'ai conscience de prendre des risques en me dévoilant ainsi ici mais... j'ai besoin de parler. Je vais en choquer certains c'est sûr mais je suis perdue... Cette image de "salope" ce n'est pas moi, je vous assure... Je vais arrêter une bonne fois pour toutes cet échange de mails...
